NMRM
Mouvement d'Infirmières pour une Médecine Responsable

Lettres, discours et articles

Note de Cynthia O'Neill:

Le 18 juillet 2008, je fus convoquée à une réunion informelle avec le docteur Peter Carter, directeur et secrétaire général du Royal College of Nursing (RCN), Sandra James, présidente du conseil du RCN et Jane Clarke, directrice de Governance Support RCN à la suite d'une plainte par écrit concernant mon comportement au congrès de cette même année (2008).

La triste vérité est que, quand toutes les voies pacifiques échouent, il devient nécessaire de recourir à d'autres méthodes. Il est regrettable que ma Résolution de 2007 ait été écartée.

En 2008, ma Résolution ne fut pas acceptée. La question que j'adressai au Ministre de la Santé ne fut pas acceptée non pus et ma lettre (très courte) destinée au quotidien du Royal College of Nursing Congress fut purement et simplement ignorée. Je communiquais chaque jour avec le rédacteur du journal. Je ne sollicitais pas du tout des fonds. Une lettre quémandant de l'argent qui fut publiée dans le journal occupait 6 à 8 fois plus d'espace que la mienne proposait de le faire. Oui, mais c'était de l'argent pour la cause de la vivisection. Etait-ce juste ?

Les infirmières qui manipulent des médicaments prescrits par le NHS (Sécurité Sociale) devraient être conscientes du fait que les réactions négatives aux médicaments constituent la 3ème plus importante cause de décès en Grande Bretagne, et pourquoi ?

La résolution que j’ai demandée pour que « le Royal College of Nursing réclame du gouvernement de Sa Majesté que tous les MÉDICAMENTS conçus pour être utilisés sur les malades humains soient testés sur des modèles informatiques SCIENTIFIQUES et APPROPRIÉS et que la pratique frauduleuse, inutile et erronée de la VIVISECTION soit ABOLIE immédiatement au nom de la MÉDECINE et de la SCIENCE. »

On m'a répondu que c'était politique. On pourrait dire ça de pratiquement n'importe quoi. Le fait est que la Vivisection Tue.

En raison de troubles cardiaques et divers autres problèmes de santé, j'ai le regret de vous informer qu'il ne me sera plus possible d'organiser des manifestations ou des actions de cet ordre à l'avenir; "l'esprit est prompt, mais la chair est faible".

Cynthia O'Neill
S.R.N, S.C.M., QN., H.V.

25 juillet 2008





Le texte suivant est une version abrégée d'une lettre de Cynthia O'Neill qui parut à la rubrique des lettres du Nursing Standard du 11 au 17 février 2008 sous le numéro 23:


La réponse suivante a été envoyée le 5 février 2009 par l'un de nos sympathisants au rédacteur du Nursing Standard:





La Lettre suivante, du professeur Claude Reiss, parut à la section consacrée au lettres du Financial Times sous le titre:

 

L'expérimentation animale met en danger la santé humaine

Monsieur,

Margot Wallstram, la Commissaire européenne pour l'Environnement, a raison de dire qu'à présent nous expérimentons involontairement des substances chimiques à la fois sur les humains et les animaux (Lettres, 20 octobre). Toutefois, elle omet de reconnaître que la santé et la sécurité humaines sont compromises par ces mêmes expériences animales qui, prétend-elle, sont nécessaires. L'expérimentation animale permet aux fabricants de commercialiser les substances chimiques, quels que soient leurs risques pour la santé humaine, car ils peuvent adapter le choix d'espèces animales, leur race, et le protocole de test, afin de prouver que le produit chimique est inoffensif chez les animaux.

Chaque année, des centaines de milliers d'Européens succombent prématurément au cancer et à la démence. Ces décès sont dus surtout au fait que les substances chimiques se sont révélées sans danger chez les animaux, ou qu'elles n'ont pas été testées du tout. Un éventail de méthodes très supérieures, basées sur la science, pour évaluer de façon précise la toxicité de ces substances sur les humains est déjà disponible. La Commission européenne a été informée de ces méthodes, qui possèdent l'avantage supplémentaire d'être beaucoup plus rapides et beaucoup moins onéreuses que l'expérimentation animale, sans bien sûr impliquer des animaux.

La Commission européenne doit réviser ses projets. Il faut qu'elle profite du progrès scientifique et qu'elle encourage la pratique de tester la toxicité des substances chimiques de manière beaucoup plus rigoureuse pour le bénéfice de la santé et la sécurité humaines, de l'économie et de l'environnement. Les tests de toxicité sur les animaux sont inutiles et dangereux; il faut interdire cette pratique, et le faire sans délai.

Claude Reiss, Alzheim'R&D, F-91190 Gif, France.

Financial Times
27 octobre 2003

NB. Le docteur Reiss a été chercheur scientifique pendant plus de 40 ans. Ses domaines de recherche ont comporté le SIDA, la maladie d'Alzheimer et la biologie moléculaire; il a produit plus de 120 publications évaluées par ses pairs. Le docteur Reiss s'est consacré à l'étude de la toxicologie au cours des 21 dernières années.



Durant le temps où le professeur Claude Reiss était président de Doctors and Lawyers for Responsible Medicine (DLRM) (Médecins et Avocats pour une Médecine responsable), il répondit au discours de Tony Blair, auquel il est fait référence dans le journal The Times du 20 mai 2002, comme suit:

Contrecarrer la pseudo-science

Il faut féliciter le Premier Ministre Tony Blair, qui a soutenu la recherche scientifique et a compris qu'il existait d'immenses possibilités présentes et futures dans le domaine de la science par rapport au progrès médical et à la sécurité des consommateurs, ainsi que de multiples occasions de questionner les problèmes environnementaux et économiques.

On présume que le Premier Ministre faisait référence à la 'bonne' science, à savoir une science se conformant aux critères de la logique et de l'objectivité. Aux yeux des autorités responsables de la santé publique, et selon les patients et consommateurs en général, une bonne science est essentiellement quelque chose qui obtient un progrès rapide et rentable dans la prévention et la cure des maladies, y compris une évaluation fiable des risques de toxicité. Les écologistes, eux, considèrent une science comme bonne si elle contribue à la biodiversité, mais sans la menacer, et n'ajoute pas à la pollution. En ce qui concerne les économistes, une bonne science doit accroître les profits et pourvoir des postes. Les politiciens, quant à eux, pensent qu'une bonne science devrait rencontrer un appui solide auprès du public, dont l'on ne devrait pas sous-estimer la démarche pleine de bon sens.

M. Blair défend une science qu'il considère comme faisant l'objet de 'protestations erronées' à l'encontre d'expériences utilisant les animaux comme modèles de test des maladies humaines ou pour évaluer la sécurité du consommateur. On peut s'interroger: est-ce que ces expériences font partie d'une méthodologie scientifique adéquate ? En d'autres termes, constituent-elles une 'bonne' science ?

Pour le véritable scientifique, la réponse est NON. Aucune espèce ne peut constituer de modèle fiable pour une autre espèce, même si elle est proche en termes d'évolution. Le raisonnement en est logique: les activités biologiques des individus d'une espèce donnée sont uniques, parce que ses activités sont contrôlées par l'unique constitution génétique de chacune des espèces, ainsi que la démontre l'impossibilité de métisser différentes espèces; la définition même d'une espèce est son isolement reproductif. Notre parent le plus proche du point de vue génétique, le chimpanzé, possède un système immunitaire qui lui permet de résister à notre virus du SIDA, au virus de l'hépatite B, à la malaria etc. mais il est beaucoup plus sensible que nous à l'empoisonnement dû à l'arsenic; et les cellules de chimpanzés et de tous les mammifères, hormis les humains, portent sur leur surface des marqueurs spécifiques qui empêchent la transplantation de cellules étrangères aux humains. Comment expliquer, alors, que les chimpanzés servent de modèles pour le développement des vaccins du SIDA et de l'hépatite B ou de modèles pour des états neurodégénératifs comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson, qu'ils ne développeront jamais?

Un modèle animal, s'il est exposé à une substance chimique en vue d'évaluer sa toxicité, réagira en fonction des voies biologiques caractéristiques de l'espèce, qui peuvent être à l'opposé, similaires ou différentes de celles de l'espèce (humaine) que l'on étudie; nous ne connaîtrons la réponse que quand nous verrons la réaction de cette dernière. Par conséquent, la réaction au modèle ne nous aide pas du tout, mais lui donner foi équivaut à jouer à la roulette russe avec notre santé. On estime que près de 100.000 personnes meurent prématurément dans notre pays chaque année simplement à cause de médicaments et substances cancérigènes testés sur des modèles animaux et passés pour 'inoffensifs'.

La pseudo-science que représentent les expériences sur des modèles animaux est potentiellement mortelle en ce qui concerne les patients et le consommateur en général; elle constitue donc une charge lourde en termes économiques et sociaux. Cela crée aussi de la confusion dans l'esprit du public, qui voit ses impôts engloutis par cette expérimentation futile, sans autre résultat que de mettre la vie en danger et prolonger l'absence de progrès dans la cure des maladies les plus importantes; de bonnes raisons en fait par protester.

Oui, M. Blair, n'hésitez pas à soutenir la science, mais la vraie science, et débarrassez-là de cette pseudo-science.

Réponse du DLRM au discours du Premier Ministre Tony Blair
Bulletin numéro 9 Eté/Automne 2002 du DLRM



Les ministres abandonnent les protestations à l'encontre du Vioxx à la suite de pressions exercées par une compagnie pharmaceutique américaine

De Rob Evans et Sarah Boseley

Des pressions en privé de la part d'une compagnie pharmaceutique américaine ont amené les ministres du gouvernement à revenir sur leur position quand il s'agissait de soutenir des personnes de notre pays qui affirmaient qu'un de ses produits pharmaceutiques ratés avaient provoqué chez eux des crises cardiaques et des attaques.

Un ministre avait promis au parlement que le gouvernement appuierait leur campagne contre Merck, l'une des compagnies pharmaceutiques les plus importantes au monde. Mais des documents de Whitehall obtenus par le journal The Guardian révèlent que Merck a exercé des pressions immédiates sur le ministre et a aidé à convaincre le gouvernement de retirer son soutien.

Merck refuse de dédommager des centaines de Britanniques qui disent que leur santé a été gravement atteinte, bien que la multinationale ait déjà remboursé plus de 2 milliards à 44.000 Américains...

Guardian.co.uk, 4 mai 2009



Article de Jon Ungoed-Thomas et Sarah-Kate Templeton intitulé,
'L'utilisation des tout derniers produits pharmaceutiques vaut des primes aux infirmières':

Des centaines d'infirmières employées par l'industrie pharmaceutique gagnent des primes de 3.500 livres sterling en identifiant des malades du NHS (Sécurité Sociale) pouvant être placés sous traitements utilisant de nouveaux produits pharmaceutiques coûteux.

Les infirmières offrent leurs services gratuitement aux cabinets de médecins généralistes où on leur donne accès aux dossiers médicaux des patients afin de vérifier s'ils prennent les médicaments les plus récents.

Bien qu'elles ne soient pas autorisées à faire la promotion des produits pharmaceutiques de leur compagnie, 15% de leur salaire est lié au nombre de patients qu'elles voient ou de dossiers qu'elles consultent. Les équipes de ventes leur apportent systématiquement leur soutien.

La littérature promotionnelle décrit ces infirmières comme capables d' 'influencer' les médecins à prescrire les nouveaux médicaments pour le profit de leur compagnie pharmaceutique.

Les médicaments coûtent au NHS anglais (la Sécurité Sociale) plus de 7 milliards de livres sterling par an, dont 80% sont dépensés pour l'achat de produits de marque. Les médecins généralistes déclarent qu'il n'existe aucune motivation pour qu'ils mettent un frein à leurs dépenses de médicaments, dont le montant peut varier de plus de 50% selon des cabinets médicaux de taille équivalente.

Dans le cadre de ce projet, les infirmières sont employées par des agences, mais elles sont payées par les compagnies pharmaceutiques, notamment GlaxoSmithKline, Pfizer et Wyeth. On les envoie dans des cabinets médicaux, où elles procèdent à des audits pour identifier les patients souffrant d'asthme ou de diabète qui pourraient tirer avantage d'un nouveau produit pharmaceutique.

Ces infirmières conseil reçoivent un salaire d'environ 25.000 livres sterling et, en général, une prime de 10% à 15%. Les agences déclarent qu'elles sont rémunérées en fonction du nombre de cabinets médicaux qu'elles visitent. Innovex, une agence basée à Bracknell, confia à un journaliste clandestin qu'elle payait des primes de performance de plus de 3.500 livres sterling à ses infirmières conseil.

Un conseil en recrutement chez Royce a aussi confié à un journaliste clandestin qu'ils avaient la tâche d'identifier les patients souffrant d'un état de santé spécifique. Il a déclaré: "(Cela) ouvre les portes aux représentants médicaux. Ils arrivent et bouclent l'affaire."

Matt Griffiths, co-conseiller pour médicaments sur ordonnance au Royal College of Nursing a affirmé qu'à son avis, les infirmières qui recevaient des primes pour faire la promotion de certains produits pharmaceutiques violaient le Code de conduite du Conseil des infirmières et sages-femmes.

Innovex, qui emploie environ 200 infirmières conseil, a refusé tout commentaire sur la façon dont la compagnie accordait des primes, mais a assuré qu'elle respectait toujours le code de l'industrie.

Sunday Times, 5 mars 2006

NB: Vous ne rencontrerez aucune de ces infirmières dans le NMRM. Cynthia O'Neill confirme:

"Toute infirmière qui est impliquée dans tout ceci est, à mon avis, coupable de faute professionnelle grave en raison de la divulgation des détails d'un patient, même s'ils sont insignifiants, à un tiers, surtout contre paiement. Les médecins généralistes qui sont impliqués sont aussi complices de ce crime grave."


Le nom de pratiquement tous les médicaments des services médicaux est en train de changer, mais il semble que personne n'ait pris le soin d'en informer les infirmières.

Le régulateur du gouvernement en matière de produits pharmaceutiques a mis en œuvre des modifications pour s'assurer que les noms, au Royaume Uni, soient en accord avec la législation européenne.

Mais, en dépit du fait que ces modifications ont pris effet en décembre dernier, les infirmières ont été laissées dans l'ignorance jusqu'à présent. Des officiels ont commencé à agir seulement après qu'une infirmière ait contacté le Directeur général des services infirmiers pour se plaindre que la profession n'avait pas été informée de ces changements.

Un porte-parole pour l'organisme de régulation des médicaments et produits de santé a déclaré à Nursing Times: "Nous avons fait une campagne d'information très importante, mais elle a été repoussée par le gouvernement."

Nursing Times, 20 janvier 2007


Par souci de transparence totale, les groupes de patients devraient clairement déclarer toutes sources de financement, déclare un éditorial dans le numéro de cette semaine de la revue médicale The Lancet.

Nombreux sont les groupes de patients qui n'existeraient pas sans le financement de l'industrie pharmaceutique. Ceux qui acceptent de l'argent des compagnies pharmaceutiques sont dans l'obligation de déclarer ces fonds. La plupart le font, toutefois les détails sont souvent ensevelis dans toutes les clauses des sites web, " affirme l'éditorial. The Lancet souligne le cas de l'institution caritative britannique Cancer BACUP, qui a qualifié les résultats du tratuzumab (Herceptin), pour le traitement des symptômes précoces du cancer du sein, d' "impressionnants" et le produit pharmaceutique lui-même de "découverte capitale" dans des communiqués de presse. Cependant, cette organisation caritative a omis, dans ces communiqués, de divulguer le fait que le * fabricant de ce produit parraine l'organisation. Dans certains communiqués, Cancer BACUP a aussi omis de mentionner des réticences en ce qui concerne l'efficacité du produit, les réactions négatives, et le rapport coût-performance.

The Lancet fait le commentaire suivant : "Le fait de ne pas mentionner ces préoccupations, de la part de Cancer BACUP, et d'éviter toute référence au parrainage de la compagnie pharmaceutique sape la crédibilité du groupe et nous amène à nous demander dans l'intérêt de qui le groupe travaille. L'ABPI affirme que le parrainage des compagnies pharmaceutiques doit être "clairement, fermement et distinctement en évidence sur tout projet, toute publication, tout compte-rendu de rencontre etc." Par souci de transparence totale, les groupes de patients doivent déclarer toutes sources de financement aussi clairement que possible."

*PLUS 20 autres – Glaxo, Pfizer, Roche, SKB, Astra Zeneca...” P.R.

Medical News Today, 3 juillet 2006


'Médicament double' le risque de zona

Les médicaments contre la polyarthrite chronique évolutive appelés agents alpha anti-TMF peuvent doubler le risque de zona, suggère une étude. La recherche, publiée dans le Journal of the American Medical Association, s'est basée sur une étude allemande de 5000 patients.

The Daily Telegraph
18 février 2009



Et l'évidence des tragiques conséquences de l'utilisation du modèle animal continue de s'accroître (nous estimons que les exemples suivants constituent une approximation très modeste):

Les réactions négatives à des produits pharmaceutiques coûtent 2 milliards de livres sterling au NHS

De Sarah Boseley, rédactrice des questions de santé
The Guardian,

Le NHS (la Sécurité Sociale) dépense près de 2 milliards de livres sterling par an à traiter des patients qui ont eu une réaction négative à des médicaments que les médecins leur avaient prescrit, selon de nouveaux chiffres publiés par le groupe de réflexion du centre-gauche, Compass.

Le montant dépensé en soins hospitaliers pour les personnes à qui on a administré le faux médicament ou qui ont eu une réaction négative à un médicament pourrait payer le salaire de 10 000 nouvelles sages-femmes ou couvrir facilement le coût estimé de la lutte contre les infections à MRSA, affirme Compass.

Le Ministre de la Santé Dawn Primarolo a confirmé à l'organisation que 6,5% des admissions hospitalières étaient le résultat d'une réaction négative. Le nombre total d'admissions pour 2006 était de 16 millions, ce qui signifie que 1.040.000 patients se trouvaient là comme conséquence des médicaments qu'on leur avait prescrits.

Compass base ses calculs sur un séjour moyen en hôpital de huit jours, coûtant 228 livres par jour. Cela porte la note annuelle du NHS à 1.896.960.000 livres pour les seules personnes qui sont admises à la suite de réactions négatives. Ce chiffre n'inclut pas les patients qui avaient eu une mauvaise réaction à leurs médicaments une fois qu'ils étaient hospitalisés. Si l'on y ajoutait ce coût, la note dépasserait 2 milliards de livres sterling.

Les nouveaux chiffres, qui sont nettement supérieurs à toutes les estimations antérieures, ont été compilés dans le cadre d'une investigation sur l'industrie pharmaceutique, ses rapports avec la santé publique, et son règlement. " Il devient de plus en plus apparent que l'absence de règlement effectif est coûteuse pour le contribuable et que, dans certains cas, elle entraîne des souffrances inutiles. " déclare Zoe Gannon, qui dirige l'investigation de Compass.

Les scandales qui ont éclaté à propos du Vioxx, l'analgésique anti-arthritique qui a provoqué des crises cardiaques, et de l'antidépresseur Séroxat, dont on a constaté qu'il augmentait le risque de pensées suicidaires chez les jeunes gens, suggèrent que l'industrie pourrait prendre d'autres mesures, dit-elle.

"L'industrie était au courant de ces réactions négatives aux médicaments, mais elle a choisi de ne pas en accepter la responsabilité parce que son objectif premier est de faire des bénéfices " poursuit-elle. " De notre point de vue, il n'est pas possible de réduire totalement ce chiffre de 1,9 milliards de livres (il nous faudra accepter quelques-unes des réactions négatives), mais cette somme est vraiment astronomique. Il s'agit de trouver un équilibre entre les risques et les profits et nous estimons que l'équilibre n'est pas correct."

Les compagnies pharmaceutiques ont des marges bénéficiaires énormes, déclare-t-elle, qui excèdent 14,3% par comparaison à 4,6% pour une compagnie moyenne. Et pourtant le nombre de médicaments vraiment innovateurs (par opposition aux copies de ceux qui se trouvent déjà sur le marché), est en fait en diminution.

"L'industrie pharmaceutique a le dessus en termes d'investissements pour la recherche et le développement; elle nous promet toujours le dernier remède miracle mais, bien trop souvent, elle ne produit pas les résultats escomptés." ajoute-t-elle.

"Il est temps d'avoir une discussion sur les coûts et les politiques concernant quels médicaments les services médicaux peuvent se permettre, du fait que les gens doivent payer des prix infiniment plus élevés (la note de médicaments du NHS représente maintenant 11 milliards de livres sterling), en échange de récompenses de plus en plus marginales et d'un risque plus élevé de réactions négatives."

L'investigation de Compass posera la question de savoir s'il est opportun que le Ministère de la Santé prenne l'initiative de relations avec l'industrie pharmaceutique. Elle appellera aussi à un réexamen des progrès réalisés depuis le rapport de 2005 de la commission parlementaire d'enquête sur la santé. Compass a l'intention de publier son propre rapport en automne.

The Guardian
Jeudi 3 avril 2008


Antibiotiques: la catégorie unique la plus importante de médicaments provoquant des lésions du foie.

Les antibiotiques représentent la catégorie unique la plus importante d'agents qui causent des lésions particulières du foie provoquées par les médicaments, selon une nouvelle étude publiée dans Gastroentérologie, revue officielle de l'Institut de l'Association américaine de Gastroentérologie (AGA). Ces lésions sont la cause la plus commune de décès survenant à la suite de défaillance hépatique aiguë et totalisent environ 13 pour cent des cas de défaillance hépatique aiguë aux Etats-Unis.

Science Daily
8 décembre 2008


Extraits d’un Discours de Cynthia O'Neill S.R.N., S.C.M., Q.N., H.V.,
qu'elle donna le 20 octobre 2006 à Lugano, en Suisse

"Le mal triomphe quand les hommes et femmes de bonne volonté gardent le silence. Mahatma Ghandi haïssait la vivisection, et il la qualifia durant la cérémonie d'inauguration de l'Académie médicale de l'Université de Delhi, du " plus noir de tous les crimes dont l'humanité est coupable devant Dieu et sa création".

C'est complètement absurde de tester un médicament destiné à un patient humain malade sur une autre espèce, un animal. Combien d'entre vous présents ici, sont couverts de fourrure, ont une queue, quatre pattes, miaulent, aboient ou grognent? AUCUN, bien sûr!

La vivisection est une imposture scientifique et médicale.

La Suisse, pays d'Heidi, ce livre merveilleux que j'aimais tant quand j'étais enfant. Splendides paysages de montagnes et de lacs. La Suisse, patrie du plus grand anti-vivisectionniste que le monde ait jamais compté. Le grand Hans Reusch.

"Slaughter of the Innocent" (Massacre des Innocents) de Hans Reusch, le seul livre qui verra l'abolition de la vivisection, si un nombre suffisant de gens le lisent. Un livre interdit en Angleterre, gardé à l'écart des étagères des bibliothèques publiques, à l'abri des regards. On ne veut pas que vous lisiez ce livre.

Quand je suis devenue membre de la Royal Society for the Protection of Animals (RSPCA) (Société protectrice des Animaux), c'était dans la seule intention de pouvoir, en tant que membre à part entière, soulever la question à sa réunion générale annuelle en 1984, ou 'jouer les trouble-fête'. Je n'ai certainement pas perdu de temps.

Il fut décidé à la suite d'un vote qui souleva l'enthousiasme des participants que le livre "Slaughter of the Innocent" devait être mis en rayon dans toutes les bibliothèques du pays. La RSPCA (Société protectrice des animaux) a des millions de livres sterling à sa disposition. Mais qu'est-ce qui a été accompli, 26 ans plus tard? Vous l'avez deviné, RIEN. Quel désastre! Continuez à lire.

La vivisection. Comment se perpétue-t-elle? Inchangée? Indiscutée? Incontestée? Qui la protège? Pourquoi et comment?

A l'exemple de tant de pays, la Suisse abrite de nombreux laboratoires de vivisection, souvent clandestins et très secrets. Si un vivisecteur, connu sous le nom plus gentil de scientifique ou bio-technicien, osait 'vendre la mèche' sur la vivisection, ou informer le monde extérieur de la vérité et des actions abjectes et répugnantes, on le mettrait en prison. Vous parlez d'un scientifique!

Secrets d'état, et pourtant c'est vous/nous les contribuables et consommateurs de médicaments qui payons pour tout cela, le plus noir de tous les crimes.

Si les laboratoires de recherche médicale avaient des portes et fenêtres vitrées, et que le public puisse voir ce qui s'y passe, la vivisection serait abolie du jour au lendemain.

C'est une véritable honte pour tout pays civilisé de posséder de nos jours même un seul laboratoire de vivisection.

Nos adversaires sont partout. Combien de fois ceux qui s'opposent à nous s'empareront-ils d'un nouveau venu ou d'un anti-vivisectionniste enthousiaste à un stand ou lors d'une réunion? Disposant de beaucoup d'argent, l'opposition a réussi à jouer le rôle du loup déguisé en agneau. " Et combien des loups !! " Faisons un stand pour les poulets de batterie, dira-t-elle, pour la chasse au renard et n'importe quoi d'autre qui détournera l'attention de l'imposture de la vivisection!

L'industrie vivisectionniste est vraiment très lucrative; ils veulent tous leur part du gâteau, l'argent, BEAUCOUP d'argent. Les géants de l'industrie pharmaceutique qui possèdent les laboratoires de vivisection ne se préoccupent PAS de notre santé. Ils ne gagnent de l'argent qu'en semant maladies et affections!!

Je cite un article du Daily Mail daté du 12 septembre: "Au Royaume Uni, 10.000 personnes meurent chaque année de réactions négatives aux médicaments. 40.000 personnes de plus tombent suffisamment malades à cause de réactions négatives pour être admises à l'hôpital." C'est ça, la vivisection. Des médicaments tous testés sur des animaux et déclarés sans danger. Mais en réalité, beaucoup de médecins omettent de rendre compte les réactions aux médicaments, aussi je suis convaincue que ces chiffres sont plus élevés.

Cela représente La lutte la plus difficile que nous devions mener. Beaucoup d'entre vous donnent leur temps, leur argent et même leur santé. Certains d'entre nous sont emprisonnés à tort, mis sous les verrous par la police, font l'objet de brutalité et de diffamation de caractère.

Compagnons activistes, abolitionnistes suisses, vous en avez tant fait. Merci. Le dernier référendum pour l'abolition de la vivisection a obtenu d'excellents résultats, compte tenu de votre situation.

Combien d'ennemis avez-vous? Moi, j'en ai de très nombreux. Bien! C'est une preuve de notre réussite. Frappez-les où ça fait mal, avec la vérité.

BUAV, NAVS, ces supposées sociétés anti-vivisectionnistes fortunées ont eu plus d'un siècle pour faire quelque chose. Mais, si elles avaient bien fait leur travail, il y a déjà longtemps que la vivisection aurait été abolie. ' L'abolition ' est un gros mot, à leurs yeux.

Vous n'êtes jamais seul dans ce que vous accomplissez. Des hommes et femmes courageux du monde entier sont à vos côtés.
0 + 0 = 0. Un peu + un peu = BEAUCOUP.

Voici l'histoire de deux oiseaux perchés sur un arbre dans la neige. "Combien de temps est-ce que ça va prendre pour que la branche casse ?" demande l'un des oiseaux. Il donna un chiffre et, après plusieurs milliers de flocons de neige, CRAC, la branche cassa. C'est la même chose avec la vivisection; un pays commencera par l'abolir, puis un autre jusqu'à ce que d'autres suivent comme dans un jeu de cartes.

N'importe qui peut signer une pétition. Une lettre affranchie d'un timbre-poste est un don de temps et d'argent pour notre grande et merveilleuse cause. Ecrivez sans relâche à votre député. Demandez aux autres d'écrire eux aussi. La vivisection ne sera abolie que lorsqu'il y aura une loi INTERDISANT cette pratique des plus frauduleuses.

On a fini par venir à bout de tous les maux. Margaret Mead a déclaré: "Il n'y a aucun doute qu'un petit groupe d'individus convaincus et sérieux peut changer la face du monde." Et en fait, c'est la seule chose qui ait jamais changé les choses.

Quand j'étais en Italie et en Allemagne, j'ai demandé à tous, en rentrant chez eux, d'allumer une bougie. Toute l'obscurité qui règne dans le monde n'éteindra jamais la lumière de VOTRE bougie. Laissez-la briller de tout son feu. Soyez fiers.

Dans les années à venir, quand la vivisection sera abolie, et elle le SERA grâce aux efforts de tous ceux qui ont tant fait; ceux qui n'ont rien fait ou qui se sont contentés du strict minimum baisseront honteusement la tête.

Nous GAGNERONS Cela ne fait aucun doute!

Souvenez-vous des oiseaux perchés dans la neige? Rentrez chez vous et allumez votre bougie.

Merci d'être venus. "


NB: Le discours ci-dessus se fit ovationner par tous les participants. Cynthia déclara qu'avoir eu le privilège de prendre la parole en Suisse lui avait donné un sentiment de grande humilité, et qu'elle avait été très honorée. Elle avait auparavant pris la parole sur l'imposture de la vivisection en Allemagne et en Italie.



Extraits d'un discours de Mme Babs Diplock au Congrès de la Ligue internationale de 'Doctors for the Abolition of Vivisection' (ILDAV) (Médecins pour l'abolition de la vivisection).
Paris, 17 juin 1989

"Mon nom est Babs Diplock. Au cours des années, depuis 1967, je suis devenue de plus en plus handicapée à cause de produits pharmaceutiques. Mais j'ai plus de chance que bien d'autres personnes beaucoup plus jeunes que moi, et qui sont dans un pire état, parce que j'ai un mari et une famille adorables et un docteur merveilleux, qui m'apportent leur soutien, à la différence d'autres victimes, qui sont isolées.

C'est elles que j'aide et pour qui je me bats. Du fait que nous avons été rendues malades par les médicaments, nous sommes source d'embarras pour la Profession médicale et pour notre Gouvernement. Je suis membre fondateur du Steroid Aid Group (Groupe d'entraide contre les stéroïdes) qui a été créé pour aider ces gens-là. Ca fait 10 ans que j'aide, console et réconforte des centaines, des milliers de personnes atteintes des effets secondaires de stéroïdes prescrits, PAS des anaboliques.

Nous, je, suis preuve que la vivisection et l'utilisation d'animaux dans la recherche médicale ne marche pas. J'ai 22 effets secondaires. J'ai les muscles et les os fragiles, atrophiés. Je perds la vue. Ce médicament a détruit mes glandes surrénales. Il a aussi détruit mon système immunitaire.

L'année dernière, j'ai adressé une plainte au Comité britannique du Code de pratique de la Société pharmaceutique. Je lui ai montré les données, les informations présentées par les fabricants du médicament. C'était trompeur et mensonger. C'était en deçà de la vérité. Voici une publicité pour les stéroïdes datant de 1968; elle affirmait que les effets secondaires étaient faibles. Les stéroïdes, Prednisolone, Bethalan, Betnesol ont été utilisés pendant 40 ans. Ils produisent 50 effets secondaires différents et 70 affections.

Le professeur Asscher, directeur de la sécurité de nos médicaments, a déclaré à la télévision britannique: "C'est uniquement à travers l'utilisation des médicaments que nous découvrons leurs effets secondaires. Il peut se passer des années avant que ne nous connaissions l'étendue des effets secondaires." (J'ai ça en vidéo.) Je considère cela comme preuve supplémentaire que les fabricants de produits pharmaceutiques savent parfaitement que l'utilisation d'animaux est sans valeur.

Donc, pourquoi cette industrie de torture envers les animaux? C'est l'alibi de M. Glaxo, ICI, Raisel, Eli Lily et tous les autres. Ils déclarent, "Voyez quel soin nous prenons à vous protéger, vous et vos enfants". Ainsi on dupe le public, comme je l'ai été, en lui faisant croire que les médicaments sont inoffensifs, alors qu'ils ne le sont évidemment pas, ainsi que les compagnies pharmaceutiques en ont parfaitement conscience. Personne ne parle en notre nom quand nous sommes morts ou handicapés. Personne ne veut accepter la responsabilité. Ils disent que ça étouffera le progrès. Mais, à la place de progrès, il faut lire Profits. Ça étouffera leurs profits.

J'ai sur moi une lettre d'une dame que j'ai aidée. Tous les mois, son ordonnance prescrit 12 médicaments différents. Sept d'entre eux sont pour combattre les effets secondaires des stéroïdes. C'est une vente pyramidale et je suis l'un des produits à la fin de la chaîne. "Ils" introduisent un médicament sur le marché. " Ils " tuent et torturent les animaux, au nom de la sécurité. Le médicament provoque, dans mon cas particulier et dans des milliers d'autres cas comme moi, des effets secondaires, à savoir des problèmes d'hypertension, de rétention d'eau, d'ulcères à l'estomac, d'épuisement, de dépression; et, le tour est joué, aussitôt dit, aussitôt fait, "ils" produisent une pilule pour chacune des nouvelles douleurs!

Je fais ce travail par amour; il n'est pas payé et pas reconnu par la British Medical Association, le General Medical Council, les médecins et les compagnies pharmaceutiques. Je l'ai fait pendant 10 ans et je continuerai jusqu'à ma mort, ou jusqu'à ce que la Profession médicale et l'Industrie pharmaceutique acceptent responsabilité pour leurs actions ...

Nous récoltons ce que nous semons: le traitement barbare en laboratoire par les industries chimiques et pharmaceutiques d'innocentes créatures a causé un mal indicible, non seulement aux personnes et aux animaux, mais à toute notre planète.

Ce n'est pas moi qui devrais assumer la responsabilité d'aider les patients affectés par les médicaments prescrits. Je ne condamne pas tous les médecins. Cependant, je pense que l'ensemble de la profession médicale devrait maintenant aider à corriger tous ces dégâts et faire marche arrière. Je n'ai guère besoin d'ajouter que je ne veux pas dire qu'on devrait donner encore d'autres médicaments, mais les docteurs devraient utiliser des thérapies non basées sur la vivisection et apporter leur soutien aux victimes handicapées afin qu'elles obtiennent compensation. J'ai posé des questions au Parlement britannique à deux reprises à ce sujet.

Nous, je, mets tous mes espoirs dans les médecins éclairés, dont certains se sont rassemblés au sein de cette remarquable Ligue de Médecins pour l'Abolition de la Vivisection, afin de s'élever contre ce fléau et s'assurer qu'il n'y ait plus d'autres victimes.

e tiens à remercier la Campagne pour la fin d'une recherche médicale frauduleuse en Grande Bretagne, ainsi que la Ligue internationale, d'avoir rendu possible ma présence ici aujourd'hui.

Et je voudrais remercier la Ligue internationale à Paris de m'avoir donné sa plateforme pour élever ma "protestation".

Merci de m'avoir écoutée."

Babs poursuivit le travail qu'elle faisait par amour, non payé et non reconnu par la British Medical Association et par le General Medical Council, les médecins et les compagnies pharmaceutiques, jusqu'à sa mort.

En 1985, le député Jack Ashley présenta une motion anticipée qui avait été signée par plus d'une centaine de députés de tous les partis.
La motion déclarait:

"Que cette chambre déplore le refus de la compagnie pharmaceutique Merrell d'offrir le même niveau de compensation aux enfants en Grande Bretagne affectés par Debendox que celui qui est offert aux enfants aux Etats-Unis; elle croit que cette compagnie a une obligation morale certaine de payer la même somme à tous les enfants qui ont été affectés, indépendamment de l'endroit où ils vivent, et elle invoque le Gouvernement de déplorer cette action discriminatoire et d'insister pour que Merrell Pharmaceuticals traitent les enfants britanniques et américains de la même manière."

Bulletin du Comité du Groupe d'action pour Debendox, 1985.



"Pourquoi ne le savait-elle pas?"

Au milieu des années cinquante, une jeune étudiante infirmière dans sa robe d'uniforme très amidonnée, qui avait été passée de troisième et cinquième main, apprit bien vite dès sa première journée à l'Hôpital qu'il ne lui fallait pas perdre du temps et qu'elle ne pouvait parler que si on lui adressait la parole. Elle était la dernière des derniers dans l'ordre hiérarchique. Oui, vraiment.

Nos visites à l'extérieur nous amenèrent à la station hydraulique pour voir comment l'eau était purifiée, à une vaste décharge publique de la localité pour apprendre comment on triait les ordures, et une autre de ces visites nous conduisit chez Glaxo. Quel goûter délicieux fut offert gratuitement à nous, étudiants toujours affamés! Mais rien n'est jamais gratuit, n'est-ce pas? Nous venions de faire la visite d'une usine Glaxo et nous avions vu des quantités de pilules placées dans une série interminable de conteneurs. Des tests sur les animaux? Je n'en avais pas la moindre idée. Cela n'avait jamais été mentionné. Pourquoi cela l'aurait-il été? La vivisection était alors un secret encore mieux gardé.

Si Glaxo avait ouvert l'une des portes de ses laboratoires, cela aurait à coup sûr déclenché une tempête de protestations.

Ces "goûters et déjeuners gratuits" etc. de la part des géants de l'industrie pharmaceutique sont encore offerts aujourd'hui comme pots-de-vin.

Quelques 40 ans plus tard, Cynthia, l'auteur, apprit comment des lévriers épuisés, au terme de leur vie utile, étaient achetés au rabais à côté de White City Stadium pour être utilisés dans des expériences d'opérations cardiaques, arrivant à l'Hôpital dans le silence de la nuit noire. Comme nous le savons d'après des preuves documentaires, les opérations cardiaques sur les humains avaient été en fait retardées de plusieurs années en raison des différences fondamentales entre le chien et l'homme.

Préparer immédiatement une infirmière de salle d'opération et se dépêcher. "Oui"; il fallait toujours se dépêcher! A deux heures du matin, une élève infirmière de Great Ormond Street reçut cet ordre. Elle pensa : "C'est bizarre". Qui? Quelle opération? On l'en informa à son retour à la salle d'hôpital. La salle d'opération était pour une chirurgie cardiaque sur un chien! Comme il n'était pas permis de questionner les autorités, ça a continué. C'est fou, non?

L'étage supérieur de l'hôpital pour enfants célèbre dans le monde entier était connu sous le nom de Zoo.

Quel petit enfant ressemblait-il aux animaux du Zoo? Aucun! Ce n'est donc pas étonnant si, après tout ce temps, la profession médicale donne toujours à un nombre énorme d'enfants très malades de terribles traitements toxiques pour essayer de traiter les maladies dont ils souffrent; vous trouverez des informations complémentaires à ce sujet auprès de BAVA (voir notre page de liens).

C'était vrai que les infirmières n'étaient pas supposées savoir ce que les vaccins contenaient et, même pendant ma formation d'infirmière visiteuse, je n'avais aucune idée de la façon dont les vaccins étaient fabriqués et tout effet secondaire était très vite passé sous silence. Notre rôle était de ne jamais poser de questions.

Cynthia O'Neill
S.R.N, S.C.M., QN., H.V.
Décembre 2008


Revenir en haut de la page