NMRM
Mouvement d'Infirmières pour une Médecine Responsable

Traduction française corrigée.

La traduction française précédente du site web du NMRM était déformée et ne correspondait pas à la version anglaise. Aussitôt que le NMRM fut informé de ce fait par une sympathisante parlant français, cette version fut enlevée et elle a maintenant été remplacée par la version française suivante.

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L'objectif du NMRM est
L'ABOLITION IMMÉDIATE ET INCONDITIONNELLE
DE TOUTES LES EXPÉRIENCES SUR LES ANIMAUX
AU
NOM DE LA MÉDECINE ET DE LA SCIENCE.

Parrain Dr Moneim A Fadali, MD
M.Ch., F.A.C.S., F.R.C.S. (C), F.A.C.C., F.A.C.C.P.

La fondatrice Cynthia O’Neill, S.R.N., S.C.M., Q.N., H.V.

En tant qu'infirmières, nous avons pu constater, davantage que la majorité des gens, les effets que divers médicaments et traitements avaient sur les malades et les blessés, y compris les enfants. Nous avons été maintes fois horrifiées par les effets négatifs dont ont souffert tant de nos patients. Nous nous sommes bien souvent interrogées sur la raison pour laquelle tant de médicaments, qui avaient tous subi des années de tests en laboratoire, étaient nocifs pour les malades.

“…la toxicité aiguë de médicaments prescrits (réactions négatives aux médicaments) constitue maintenant la quatrième cause la plus importante de décès dans l'Union européenne, ce qui équivaut à une perte de 120 000 vies par an, chiffre que l'on pourrait sûrement doubler ou même tripler si l'on y ajoutait les effets toxiques, chroniques, ou à plus long terme, des médicaments.”

Médecins et Avocats pour une Médecine Responsable [DLRM : Doctors and Lawyers for Responsible Medicine]
Bulletin numéro 9’ Été/Automne 2002.

La nation entière a été témoin de cette dure réalité en 2006 quand elle fut confrontée aux résultats d'essais de médicaments sur des êtres humains, au cours desquels cinq jeunes gens tombèrent gravement malades à la suite d'un médicament qui avait été testé pendant cinq ans sur des singes avant de leur être administré. Et on ne pouvait pas en rejeter la responsabilité sur la dose, car la quantité que l'on avait donnée aux singes était 500 fois supérieure à celle administrée aux jeunes gens.

L'expérimentation clinique (effectuée sur de jeunes volontaires en bonne santé) n'a rien à voir avec la recherche clinique. Il existe des organisations et des compagnies pharmaceutiques qui paient et/ou encouragent des jeunes gens en bonne santé à prendre part à des essais de médicaments car elles savent que tester un médicament ou un produit chimique sur des animaux ne fournit aucune preuve qu'il soit sans danger pour les êtres humains. Nous étions arrivées à cette conclusion bien avant que nous ayons eu des rapports sur ces essais.

“Il existe déjà des méthodes véritablement scientifiques en matière de recherche biologique et médicale: l'épidémiologie, les ordinateurs pour la construction de modèles mathématiques, les cultures de cellules et de tissus in vitro et bien d'autres encore.”

Professeur Pietro Croce MD
Extrait de Vivisection or Science? [Vivisection ou Science ?] (Voir notre section sur les lectures)

“… l'utilisation de tissus humains, obtenus au cours d'opérations pratiquées afin de procéder à l'ablation de tumeurs ou d'autres opérations chirurgicales sur le cerveau, ainsi que les études d'autopsies, ont entraîné le seul progrès véritable permettant de comprendre le cerveau humain. Je suis sur le point de les tester sur les lymphocytes humains et sur les autres lignes de cellules humaines.”

Professeur Claude Reiss
DLRM 'Bulletin numéro 10' (Voir notre page de liens)

Mais ces méthodes ne devraient pas être qualifiées d''alternatives'; le Professeur Croce a expliqué ce point de la manière suivante:

"La raison précise pour laquelle nous disons qu'il n'y a pas d''alternative' à la vivisection réside dans le fait qu'une méthode qui vise à remplacer une autre devrait partager les mêmes caractéristiques. Mais il serait difficile de trouver, dans le domaine de la recherche biomédicale, quelque chose qui soit aussi faux, trompeur et mensonger que la vivisection ne l'a été dans le passé et continue à l'être à l'heure actuelle. C'est la raison pour laquelle les méthodes proposées devraient être appelées 'scientifiques' et non pas 'méthodes alternatives'."

N.B. Pour une explication plus détaillée d''alternative', veuillez consulter notre section sur les institutions caritatives.

Les méthodes utilisées par les Professeurs Croce et Reiss nécessitent un talent véritable, chose qui fait défaut aux vivisecteurs. Ainsi qu'a déclaré le Professeur Croce:
"Sans l'expérimentation animale, les vivisecteurs perdraient toute opportunité de récolter, à moindre effort et sans talent, des distinctions académiques et des titres honorifiques, et de publier des articles, de gagner de l'argent et de poursuivre une brillante carrière. Il leur faudrait aussi renoncer à la possibilité de chercher à gagner la faveur des autorités constituées en appuyant une thèse un jour et son contraire le lendemain avec la même force de persuasion, tout cela en vertu des conclusions prétendument 'irréfutables' des expériences sur les animaux et en fonction du résultat demandé par la personne qui paie la note."

NMRM s'oppose à l'expérimentation animale pour des raisons médicales et scientifiques. Nous sommes bien conscients que les animaux ne réagissent pas de la même façon que nous aux médicaments et autres substances, à cause de différences dans l’absorption, la distribution, le métabolisme, la réaction aux médicaments et leur élimination. Mais il est peu probable que vous entendrez cela dans les médias de notre pays, qui se sont invariablement montrés en faveur de la vivisection en raison d'intérêts multiples. L'expérimentation animale a causé un mal énorme aux êtres humains. Elle a touché des gens de tous âges et elle continue d'avoir des conséquences sur un pourcentage élevé et tout à fait inacceptable de patients.

On a beaucoup parlé récemment de l’analyse génétique et cellulaire, mais l’argument contre l’utilisation des animaux est encore valable. Pour citer le professeur Claude Reiss:

"Les modèles animaux ne sont pas prédictifs pour l’espèce humaine. Ce principe fondamental s’applique, que l’on utilise des animaux vivants, des cellules animales ou de l’ADN d’animaux. En effet, puisque presque tous les processus pathologiques commencent au niveau cellulaire, Il est tout à fait logique d’étudier les cellules humaines et l’ADN humain si nous voulons mieux comprendre les fonctions cellulaires humaines et parvenir à traiter les maladies des humains."

Ce sont normalement les régulateurs qui insistent sur la pratique de tests sur les animaux. Cette attitude s'est révélée embarrassante pour eux chaque fois que les patients ont intenté un procès aux compagnies pharmaceutiques, ces dernières ayant fait alors ce qu'elles font toujours, déclarant tout simplement que le/les médicament(s) avai(en)t été testé(s) de manière rigoureuse sur les animaux; en d'autres termes, qu'il(s) avai(en)t subi les tests 'requis'.

"Les substances dangereuses ne seraient pas commercialisées si l'on refusait d'accepter comme preuve l'écran de fumée des données d'une recherche basée sur l'expérimentation animale."

Docteur Peter Mansfield
Président fondateur de Doctors in Britain Against Animal Experiments [Médecins britanniques opposés aux expériences sur les animaux]

En réalité, il n'existe au Royaume Uni ni dans le reste de l'Europe aucune loi qui déclare que les médicaments ou autres substances doivent être testés sur des animaux. Les médicaments doivent être testés conformément à la loi, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'on doive le faire sur des animaux. Ce fait a été confirmé en 1994 par deux parlementaires importants: la baronne Denton of Wakefield CBE [Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique] qui était membre du parlement faisant fonction de Sous-secrétaire dEtat à la Consommation, et le député Charles Wardle, parlementaire faisant fonction de Sous-secrétaire dEtat au Home Office [ministère de l'Intérieur]. Mais l'argument principal, c'est que les expériences sur les animaux se sont révélées dangereusement trompeuses dans l'évaluation de la santé humaine. Les expériences animales ont conduit, et continuent à conduire, à de très graves erreurs, qui entraînent la maladie et la mort au sein de la population humaine, indépendamment des tenants et des aboutissants de la loi.


On a voulu faire croire au public que les expériences sur les animaux étaient nécessaires pour la médecine vétérinaire et que leur utilisation pour des choses qui doivent contribuer au traitement des humains est utile pour les animaux. En vérité, l’animal de laboratoire n’est pas représentatif de l’animal de la même espèce vivant en liberté. Le régime alimentaire et le mode de vie sont si pertinents à la maladie et sa guérison que l’environnement de laboratoire fausse les résultats. L’on ne peut donc généralement pas extrapoler les résultats de la recherche en laboratoire à des conditions de vie en liberté. Par exemple, quelle est la pertinence des reins d’un animal artificiellement détruits par rapport à des reins qui ont dégénéré en raison de la maladie ? La réponse doit être aucune. Les tissus sains restants dans le modèle expérimental sont en parfaite santé et fonctionnels. Les tissus restants dans une maladie dégénérative sont en état de dégénération partielle. Cette question de « modèle » fait encore plus l’effet d’une cause perdue, lorsqu’il s’agit de recherche sur les maladies humaines.

Mais il est réconfortant de savoir que tous les vétérinaires n’ont pas été formés à l’aide d’animaux vivants. L’étudiant vétérinaire Andrew Knight était l’un de ces objecteurs de conscience qui obtint son diplôme sans pour autant recourir à la vivisection. Andrew déclara qu’en 1998, 20 des 31 écoles vétérinaires aux États-Unis proposaient des programmes aux étudiants qui ne souhaitaient pas blesser ou tuer les animaux, et que cela était la norme dans les écoles vétérinaires britanniques.

The Guardian Newsletter, automne 1999 (publiée par Guardians, groupe exposant la vivisection)

Il est intéressant de noter la longue liste de vivisecteurs qui ont récemment dû affronter les critiques échauffées de l'opinion publique à la suite de réactions négatives aux médicaments et aux maladies causées par les additifs alimentaires, etc. au point qu'ils ont dû sortir à découvert pour essayer de se justifier et défendre leurs travaux tout en admettant que ceux-ci ne sont pas appropriés dans le cas des êtres humains. Ces déclarations sont généralement accompagnées de larmes de crocodile pour ceux qui ont souffert à cause de ces problèmes.

Vous pouvez accéder à l'éloge funèbre au grand Hans Ruesch sur la page "Hommages"


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