Hommages
Cynthia O’Neill, porte-parole et militante très respectée du
mouvement scientifique moderne contre la vivisection, est décédée
le 30 novembre 2015, à l’âge de 77 ans
Cynthia O’Neill née Carstairs commença sa formation d’infirmière en 1956 à l’hôpital Hammersmith de Londres. Après avoir obtenu son diplôme d’infirmière en 1959, Cynthia entreprit la première partie de sa formation de sage-femme à l’hôpital Queen Charlotte, puis la deuxième partie à Thorpe Coombe, dans l’East End de Londres.
Suite à d’autres formations d’infirmière spécialisée (Queen’s Nurse) et d’infirmière de promotion de la santé à Londres, Cynthia travailla comme infirmière visiteuse à domicile, sage-femme et infirmière scolaire dans l’East Sussex en 1961. Elle se maria en 1969, et donna naissance à ses jumeaux Brendan et Rosalind l’année d’après.
Une fois à la retraite, Cynthia rédigea des articles et donna des conférences sur l’histoire des soins infirmiers. Outre son autobiographie, « When The Nightingale Sang » (ISBN 0-9515655-3-2) (Quand le rossignol chantait), elle écrivit deux ouvrages sur l’histoire des soins infirmiers : « A Picture of Health; Hospitals and Nursing on old Picture Postcards » (Une image de la santé : hôpitaux et soins infirmiers sur les cartes postales anciennes) et « More Pictures of Health » (D’autres images de la santé).
Vers la fin de sa carrière d’infirmière, Cynthia exprima des préoccupations concernant les effets indésirables des produits pharmaceutiques et des vaccins. Elle consulta plus tard Joy Palmer, fondatrice/directrice de Doctors and Lawyers for Responsible Medicine (DLRM) (Médecins et avocats pour une médecine responsable), à ce sujet (voir l’hommage de Cynthia à Joy, dont le contenu pourrait aussi très bien s’appliquer à Cynthia elle-même). C’est grâce à Joy et aux docteurs et consultants du DLRM que Cynthia prit vraiment conscience du danger pour la santé humaine que représentait l’expérimentation sur les animaux des médicaments et autres substances. Mais l’attention de Cynthia fut d’abord attirée sur le sujet de la vivisection en 1991, suite à la disparition en plein jour de son chat Snowy, dans le jardin de sa maison située dans l’Oxfordshire. Cynthia décida alors d’agir contre la vivisection. Elle découvrit bientôt que son chat n’était pas le seul dans la région à avoir disparu. L’extrait suivant est tiré de l’ouvrage, « A Cat in Hell’s Chance » (Pas l’ombre d’une chance) écrit par les militants de Hill Grove, édité par Anny Malle et publié par Slingshot Publications : ISBN –0951 565524.
« En dépit du fait que le chat portait un collier avec son adresse, que l’on offrit une forte récompense, que l’on fit circuler des notes et des affiches, ainsi que des reportages à la radio locale et des requêtes de la part d’auditeurs, personne ne trouva le chat de Cynthia ni celui de sa voisine, qui avait disparu le même jour. C’est suite à sa mobilisation auprès des personnes qu’elle avait rencontrées lorsqu’elle était à la recherche de son chat qu’un petit groupe de personnes se réunirent et commencèrent à étudier l’utilisation des chats dans l’expérimentation à Oxford. Ce groupe se lança ensuite dans une campagne contre l’utilisation des chats dans les expériences.
Cynthia signala à la police ses soupçons concernant le vol de son chat, mais celle-ci ne prit aucune mesure. « Il est étrange », déclara-t-elle, « que l’on puisse justifier de dépenser des millions pour empêcher d’aller délivrer les chats dans les laboratoires, les élevages, etc. mais que l’on ne soit même pas capable d’établir un contact visuel avec quelqu’un qui vient signaler le vol d’un animal. »
L’ouvrage, « A Cat in Hell’s Chance » est un récit de la campagne de Cynthia visant à fermer l’élevage de chats de Hill Grove. Le livre relate les revers que Cynthia dut essuyer. Les intrigues dont elle devint victime, les injustices, les difficultés, les déceptions, la montagne de règles et règlements administratifs, suivis à la lettre par la police. Vous pouvez également constater l’évolution de sa lutte pour la justice, par l’augmentation constante du nombre de supporters jusqu’à la victoire finale. C’est en avril 1996 que les militants fondèrent leur propre organisation contre la vivisection, ACT-AV (The Active Campaign to Abolish Vivisection : Campagne active pour l’abolition de la vivisection).
Cynthia savait à qui elle s’opposait lorsqu’elle décida de prendre position contre l’horreur. Sans Cynthia, l’éleveur de chats Christopher Brown vendrait toujours des chatons aux laboratoires de torture. « Élevés à la perfection depuis plus de 25 ans », annonçait-il dans une publicité du Laboratory Animal Buyers Guide (Guide des acheteurs des animaux de laboratoire) en 1996.
Dans sa préface de l’ouvrage « A Cat in Hell’s Chance », Hans Fischinger, depuis décédé, déclarait :
« En 1883, Victor Hugo s’exclamait : « La vivisection est un crime ! » Depuis lors, ce crime a collectionné tous les superlatifs ; c’est le crime le plus horrible, qui dure depuis le plus longtemps, qui affecte le plus grand nombre de personnes et, pour beaucoup, le plus inquiétant. C’est aussi la plus grande source de profits, le secret le mieux gardé, et peut-être le crime juridique le plus notoire, béni à la fois par l’Église et l’État. La vivisection compte parmi les crimes qui ont le plus besoin d’être abolis, et abolis totalement.
Ne croyez jamais que vous ne pouvez rien faire à cet égard. Il y a 2000 ans, le Christ dit à ses apôtres : « Si vous avez la foi, vous pouvez dire à ce mûrier : « soulève-toi avec tes racines et va te planter dans la mer, et il le fera ! » Cynthia O’Neill est une personne qui a prouvé que les choses apparemment impossibles pouvaient devenir réalité. Elle s’est dressée contre l’intimidation, la violence physique, les menaces de mort, l’empoisonnement et la destruction de ses possessions dans sa lutte pour fermer l’élevage de chats de Hill Grove Farm ; rien ne détourna Cynthia de son objectif. »
C’est en 2007 que Cynthia fonda le Mouvement d’infirmières pour une médecine responsable (NMRM - Nurses Movement for Responsible Medicine), et c’est à ce moment-là qu’un autre Hans célèbre, le grand Hans Ruesch, lui rendit hommage (comme indiqué après l’hommage suivant à Hans).
Cynthia O'Neill
1938 – 2015
NB: voir la vidéo de Cynthia via notre page d’Accueil.
Hans Ruesch, le fondateur du mouvement scientifique moderne contre la vivisection, est décédé
le 27 août 2007 à l'âge de 94 ans.
Hans Ruesch naquit à Naples en mai 1913. Fils d'un père suisse et d'une mère italienne, il poursuivit ses études scolaires à Naples jusqu'à l'âge de 12 ans, bien qu'il soit officiellement citoyen suisse en raison de la nationalité de son père, et du fait qu'il existait un accord entre les deux pays. Après cette période passée à Naples, Hans partit continuer ses études en Suisse où il apprit à parler plusieurs langues, dont l'allemand, le français et l'anglais, en plus de l'italien, sa langue maternelle. Durant les années 30, il se consacra à sa passion pour la course automobile et, en 1932, à l'âge de tout juste 19 ans, il fit ses débuts sur les circuits, au volant d'une MG. Plus tard, il pilota pour Alfa Romeo, Maserati, et enfin pour Ferrari, dans les années 50. Il remporta en tout 27 courses. En 1937, il écrivit son premier roman, auquel il donna le titre bien choisi de Le Cercle Infernal (The Racer), et dont on tira un film du même nom en 1953 (The Racers) avec Kirk Douglas en vedette. En octobre1938, il émigra aux Etats-Unis pour poursuivre une carrière littéraire, écrivant des nouvelles en langue anglaise pour Redbook Magazine, Colliers, Saturday Evening Post et Esquire. Il retourna en Europe en 1946 où, à la suite d'un accident, il mit fin à la course automobile pour écrire toute une série de livres bien reçus du public et traduits en de nombreuses langues, à commencer par Igloos dans la nuit (Top of the World) en 1950, et La soif noire (South of the Heart (or The Great Thirst/The Arab)), Le soleil dans la poche (The Stealers), La nuit des panthères (The Game), et De nouveau au-dessus du monde (Back to the Top of the World). En 1960, Igloos dans la nuit fut aussi adapté en film sous le titre Les dents du diable (The Savage Innocents), avec cette fois Anthony Quinn en vedette; le roman à lui seul vendit 3 millions d'exemplaires.
Hans vécut à Rome au début des années 70. Après avoir fait des études de médecine, il se mit à éditer une série d'ouvrages populaires intitulés Health's Handbook (Manuel de la Santé).
C'est à cette époque qu' Hans découvrit l'existence de la vivisection, après que l'une de ses connaissances lui ait montré un chaton. Le corps du petit chat, apparemment rescapé d'un laboratoire de vivisection, était couvert de cicatrices. Il lui vint tout à coup à l'esprit qu'il était fort peu probable que la médecine puisse accomplir des progrès, ou qu'elle ait jamais pu en accomplir, par de telles actions. Le fait que les cas de mauvaise santé aient escaladé depuis, et que beaucoup de personnes soient blessées par le produit des laboratoires de vivisection, perdant parfois même la vie, montre combien il avait raison.
Hans raconta que c'était à cause de la mort de son petit frère, Konrad, alors qu'il n'était encore qu'un bébé, épisode qui était intervenu quelques cinquante ans auparavant, qu'il avait décidé de rejoindre le camp des opposants à la vivisection. Konrad était mort des suites de l'absorption d'un médicament qui contenait de l'arsenic et du mercure, et qui avait été testé sur des animaux pour s'assurer qu'il était "inoffensif". Cette substance, mise au point par Paul Ehrlich, lui avait valu le Prix Nobel, après avoir été saluée comme "balle magique" et connue sous le nom de "606", c'est-à-dire la 606ème préparation à base d'arsenic et de mercure testée sur des animaux.
La découverte de ce que l'on fait passer pour l'essentiel de la "recherche médicale de l'époque moderne" marqua profondément Hans, et en 1974 il déclara qu'il n'écrirait plus d'œuvres de fiction tant que la vivisection existerait. C'est à ce moment-là que son organisation Center for Scientific Information on Vivisection (CIVIS) [Centre d'information scientifique sur la vivisection] fut créée, et fidèle à sa parole, il passa les trente dernières années de sa vie à se moquer de la vieillesse et de nombreuses poursuites en justice pour se consacrer sans relâche à l'abolition de la vivisection.
Ce fut deux ans plus tard, en 1976, que son roman Imperatrice Nuda fut publié, d'abord dans son Italie natale, puis aux Etats-Unis en 1978 sous le titre de Ces bêtes que l'on torture inutilement (Slaughter of the Innocent), le premier livre à dénoncer la vivisection. Maintes personnes ont affirmé que l'on ne serait plus jamais pareil après avoir lu Ces bêtes que l'on torture inutilement, comme en témoigna la création de par le monde, à la suite de la publication de cet ouvrage, de nombreuses ligues anti-vivisection. Et, à vrai dire, le livre est autant d'actualité aujourd'hui, peut-être même davantage, qu'il ne l'était alors. En 1979, Hans vint au Royaume-Uni pour prendre la parole lors de deux manifestations contre la vivisection, d'abord à Cambridge en mai, puis une nouvelle fois à Oxford en octobre.
Cet ouvrage fut suivi par L'Impératrice nue ou la grande fraude médicale
(Naked Empress, or the Great Medical Fraud), en 1982, livre qui attira encore davantage l'attention sur les immenses torts causés à l'humanité et à la médecine par le contrôle qu'exercent les compagnies pharmaceutiques multinationales sur les instances médicales. En conséquence, le corps médical a tourné le dos à la poursuite de la santé, pour la remplacer par la poursuite de subventions, de profits et de prestige.
Puis ce fut le tour de 1000 médecins contre la vivisection (et bien plus)
(1000 Doctors (and many more) Against Vivisection), révélant qu'il a toujours existé des médecins, au cours de l'histoire, qui ne se sont pas laissés duper par l'imposture de la vivisection. C'est aussi à lui que l'on doit la deuxième traduction en anglais (la bonne) de l'ouvrage du professeur Croce, Vivisection ou science ? (Vivisection or Science), ainsi que la publication d'un grand nombre de rapports et autres articles.Toutes ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues et publiées dans de nombreux pays du monde entier.
En 1985, Hans fut l'un des personnages marquants durant le référendum suisse contre la vivisection, dont un tiers des citoyens de la Suisse vota l'abolition le 18 décembre. En octobre 1987, il participa à la création de la Ligue internationale des médecins pour l'abolition de la vivisection, de laquelle il devint président honoraire.
Pourtant, outre l'immense et accablante accumulation de preuves contre la pratique pseudo-scientifique de la vivisection qu'Hans collecta et dissémina dans le monde entier, il rendit au mouvement anti-vivisectionniste le plus grand service qui soit en exposant ce qui est peut-être l'obstacle majeur de la lutte pour l'abolition de la vivisection, le fait que la majorité des grandes organisations "opposées à la vivisection" et bien établies disposent de revenus annuels proportionnels à leur incapacité d'accomplir ce qu'un homme tout seul a accompli avec autant de succès, pratiquement de ses seules mains, et avec de modestes dépenses.
Les rapports de la Fondation CIVIS contiennent tous les détails relatifs à la suppression de ses œuvres par les médias (en dépit du fait qu'elles les avaient publiées quelques années plus tôt avec tant d'enthousiasme), ainsi que par certaines organisations prétendues "opposées à la vivisection" qui devraient, l'on présume, si elles étaient authentiques, accueillir favorablement du matériel aussi précieux. La préface de la plus récente édition de Slaughter (Ces bêtes que l'on torture inutilement) traite en partie de ces questions, et c'est tout à l'honneur de Slingshot Publications que cet ouvrage est encore publié aujourd'hui.
En 2003, le livre de Stuart Hirschberg et Terry Hirschberg Du passé au présent: Les idées qui ont changé notre monde (Past and Present, Ideas That Changed Our World) (ISBN 0-13-097948), qui cite quatorze pages d'extraits de Slaughter, considérait Hans Ruesch comme l'une des personnalités éminentes de l'histoire, au même titre que Shaw, Orwell, Hérodote, Carlyle, Hoyle, Platon, Sartre, Aristote et Ruskin, entre autres, et reconnaissait ses contributions au profit de l'humanité.
Ces bêtes que l'on torture inutilement inspira feu Dr Robert Mendelsohn, l'auteur de plusieurs ouvrages dénonçant la vraie nature de la "médecine moderne", à faire la citation suivante, si juste, à propos de Ruesch : "Nous, et toutes les générations futures, lui sommes si redevables !"
Hans Ruesch
1913 - 2007
Note: | La fondatrice du mouvement NMRM, Cynthia O'Neill, eut le privilège et l'honneur de s'entretenir avec Hans Ruesch, en Suisse, à l'occasion d'un discours qu'elle avait prononcé devant le peuple suisse sur le thème de l'imposture médicale et scientifique de la vivisection, et pour lequel elle s'était faite ovationner. Le grand Hans Ruesch, alors âgé de 94 ans, était un homme frêle et mourant. Il contacta Cynthia et lui demanda de lui rendre visite, ce qu'elle fit avec plaisir. Hans avait dû auparavant refuser l'entrée à plusieurs personnes qui avaient en fait demandé à le rencontrer. Cynthia gardera ce souvenir précieux en sa mémoire pour le restant de ses jours. Voici les dernières paroles qu'Hans adressa à Cynthia: "La vivisection ne sera abolie que quand le public l'exigera". |
Veuillez consulter notre partie sur les Lectures pour toute information
sur la manière de se procurer les ouvrages de Hans Ruesch
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Le passage suivant est extrait de l'éloge funèbre d'Hans Ruesch,
délivré par son beau-fils James Mellon
à
Lugano en Suisse, le 17 septembre 2007
Quand je pense à toutes les personnes agaçantes dont j'aurais pu épouser la fille, je remercie Dieu Tout-Puissant d'avoir eu Hans Ruesch pour beau-père! Lui parler juste pour une demi-heure pouvait vous stimuler davantage que certaines personnes ne le faisaient durant toute leur vie.
C'était un homme compliqué et brillant, l'un des rares penseurs les plus véritablement originaux qu'il m'ait été donné de connaître. C'était un individu déterminé - un homme qui avait de nombreuses cordes à son arc: pilote de course à l'audace suicidaire, auteur de six merveilleux romans, et bien sûr pionnier réformateur de la science médicale connu du monde entier et à jamais présent dans les mémoires. Et ce que je salue le plus, c'est qu'il était exceptionnel dans tous les secteurs d'activité auxquels il se consacrait. Il n'accomplit jamais rien imparfaitement ou sans conviction.
Il avait plus de la cinquantaine quand il s'embarqua dans la croisade qui fit de lui une personnalité très connue dans de si nombreux pays, à savoir son attaque féroce et implacable sur la pratique de l'expérimentation animale. C'est grâce à cela, beaucoup plus que par ses romans et ses victoires au volant, que l'on se souviendra d'Hans Ruesch.
Des douzaines de sociétés américaines expérimentent à présent sur des échantillons de tissus humains, au lieu d'animaux de laboratoire. Et, le plus important, une étude de l'Académie nationale des Sciences, initiée par l'Agence américaine de protection de l'environnement, préconise maintenant l'élimination de l'expérimentation animale en faveur de tests effectués sur cellules humaines. La vérité finit par émerger, comme toujours, quel que soit le nombre de menteurs, d'opportunistes avides et d'imbéciles qui essaient de la cacher.
Hans Ruesch réussit à démontrer que la vivisection - terme qu'il élargit afin d'inclure toute expérimentation animale - donna lieu à tant d'informations fausses et trompeuses que, à cause d'elle, littéralement des millions de personnes perdirent la vie, sans parler de la quantité incalculable d'animaux qui rencontrèrent des morts trop horribles à décrire et trop nombreuses à compter. Tout bien considéré, l'expérimentation animale a constitué un crime à la fois pour les hommes et pour les animaux. Un crime contre la vie.
Que la folie cruelle de cette pratique malhonnête soit enfin reconnue à sa face vraie et laide, voilà l'entreprise à laquelle mon beau-père consacra trente années de sa vie à réaliser. Et, heureusement, la bataille difficile qu'il engagea si résolument et avec des ressources si pitoyablement insuffisantes à l'encontre d'opposants formidables et fortement retranchés sur leurs positions ne fut pas menée en vain.
Mes chers amis et parents, les pharaons d'Égypte ne vécurent pas tous pour voir l'achèvement de leur pyramide, et ce qui m'attriste concernant la vie d'Hans Ruesch, c'est le fait qu'il n'a pas vécu pour constater que ses convictions, au bout du compte, se sont avérées totalement justifiées. Mais nous pouvons tirer un grand réconfort en sachant qu'il est mort avec la certitude que son message avait été transmis à un monde qui avait besoin de l'entendre à tout prix, message qu'aucune puissance terrestre ne pourrait plus jamais refuser d'accepter à l'échelle universelle.
Je terminerai en disant qu'il défie mon imagination de trouver des mots qui exprimeraient de manière adéquate ma fierté d'avoir été le beau-fils de cet homme remarquable.
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L'hommage suivant en l'honneur de Joy Palmer,
co-fondatrice/directrice de Doctors and Lawyers for Responsible Medicine (DLRM),
(Médecins et Avocats pour une Médecine responsable)
antérieurement DBAE (Doctors in Britain against Animal Experiments),
fut rendu à ses obsèques le 21 mai 2007 par Cynthia O'Neill, S.R.N., S.C.M., QN., H.V.,
fondatrice du NMRM
“Merci, Joy, pour tout ce que vous avez accompli. Co-fondatrice de DBAE, maintenant connu sous le nom de Doctors and Lawyers for Responsible Medicine, vous avez tout investi, oui tout, et plus encore, dans cette grande cause.
Sachant l'imposture et l'inutilité de la vivisection qui cause tant de mal et de morts parmi les êtres humains, vous n'avez jamais, au grand jamais, voulu accepter de compromis. Cela a demandé vraiment beaucoup de courage.
Le message de Joy et le but de DBAE étaient clairs “pour l'abolition totale et immédiate de la vivisection au nom de la science et de la médecine”. Vous avez été un grand leader, notre source d'inspiration à tous. Une véritable anti-vivisectioniste.
Bravo et merci pour vos bons et loyaux services...”
Joy Palmer
1921 - 2007
"Il est important de se rendre compte que ce ne sont pas seulement les médecins et avocats qualifiés qui décident, en nombres toujours plus croissants, d'assumer la responsabilité d'abolir la vivisection, pour raisons scientifiques; la société au sens large accepte aussi de plus en plus cette responsabilité. Nous ne devons pas non plus oublier le fait que des sections entières de la population sont capables de reconnaître et de comprendre les défauts et dangers d'une telle recherche. Par conséquent, elles ont autant le droit, si ce n'est le devoir, d'être impliquées dans cette campagne au même titre que les professionnels. Nous possédons tous une part de cette responsabilité, même si nos détracteurs veulent nous faire croire que les non-initiés n'ont ni la présence d'esprit, ni le savoir, de comprendre ce qui se passe!"
Extrait de l'introduction de Joy Palmer's au
Quatrième Congrès scientifique international, Vancouver, 1997 du DLRM
(pour lire le discours d'introduction dans sa totalité, reportez-vous à Doctors and Lawyers for Responsible Medicine (Médecins et Avocats pour une Médecine responsable) sur notre page de liens)